L’infolettre du R&N revient bientôt dans vos électroboîtes.
En ces jours nous voyons s’ébattre dans les rues
Les armées du progrès et leurs jeunes recrues
Unanimes bramant ce cri : « Égalité ! »
Et bien d’autres slogans qu’il vaut mieux oublier.
Autrefois vous railliez cette union d’un autre âge
Vous l’aurez tous compris, il s’agit du mariage
Qu’il faudrait donc « ouvrir » afin de s’adapter
Aux revendications de notre société.
Pour entrer à nouveau dans le train de l’Histoire
Et donner à Flamby sa couronne de gloire,
Vous, bobos citadins très bien subventionnés
Vous prîtes pour Gavroche en battant le pavé.
Pour mieux en remontrer à cette bête immonde,
La vipère homophobe aux vues nauséabondes,
Il fallait à tout prix aller par les chemins
Lui marcher sur la tête, extraire son venin.
Vous affirmez du haut de votre suffisance
Que s’opposer à vous c’est vous faire violence.
En niant le progrès dont vous êtes porteurs
Nous devenons des sots dépourvus de valeurs.
Vous nous voulez muets, descendus dans l’abîme.
Où est l’égalité quand d’autres ne s’expriment ?
Nous devons donc payer vos éternels plaisirs
Et silencieusement devrions vous subir ?
Vous confondez bonheur et joyeux égoïsme,
La conscience ensuquée par votre conformisme :
Cette fête éternelle, instrument de pouvoir
Fait de vous des nigauds incapables de voir
Quelle est votre misère en cette farandole
Qui transforme l’argent en implacable idole.
Ce moderne penchant sous couvert de loisir
N’a pour autre dessin que de vous abêtir,
En petits caporaux de cette idiocratie
Qui prend le nom sucré de la démocratie.
Votre idéologie, proclamée subversion
N’est en réalité que sotte aliénation.
Le désir assouvi constamment en suscite
Vous condamnant toujours, dans sa vaine poursuite,
À vous couvrir des chaînes apprêtées par vos soins :
Bel et bien empêtrés, mais en levant vos poings :
Vous êtes dans l’erreur tellement romantique
Que l’on aime exalter dans toute votre clique :
« Je suis un indocile et partout j’ai lutté !
J’ai montré ma colère et j’ai manifesté »,
Sans saisir qu’aujourd’hui, ô vérité cruelle :
Ce sont vos opposants qui sont de vrais rebelles,
Refusant hédonisme et déculturation,
Pendant que vous voyez poindre la Réaction.
Quant à vous, gens de gauche et autres progressistes
S’il faut tout approuver dès lors que ça existe
Où va-t-on retenir l’œuvre d’égalité ?
Un enfant pourra-t-il un jour être épousé ?
Ouvrirons-nous aussi la conception de couple
À de nouveaux usages, en arrivant au « trouple » ?
Mutins de panurge sans cesse révoltés,
Pris dans l’intégrisme de la médiocrité !
Revendiquant des droits sous couvert d’altruisme
Vous êtes les laquais de ce libéralisme
Que vous croyez combattre en achetant bio
Mangeant végétarien, proférant des bons mots
Qui prouvent à chacun, tant pis si je vous vexe,
Que vous ne pouvez voir plus loin que votre sexe.
Vous qui réduisez l’homme à la bestialité
Le soumettant aux sens, à l’émotivité,
En réclamant sans cesse à des clientélistes
Des droits dont chaque jour se rallonge la liste,
Vous usez de l’affront comme d’un argument,
Procédé peu glorieux des esprits indigents
Qui voudraient établir la rude tyrannie :
Celle qui vous enchaîne à toutes vos envies.
Vous réduisez le corps à un vulgaire objet
Les autres selon vous ne sont que des jouets
À consommer avant une date limite :
Voici l’humanisme de si grands hypocrites !
Vous concevez l’enfant comme un objet de droit
Ou comme le déchet de l’hédonisme-roi :
C’est lui que l’on tuera dans le sein de sa mère,
Ou bien que l’on vendra, pressé par la misère.
Je n’y puis prendre part si tel est le progrès,
Mon esprit fruste et sot n’y sera jamais prêt !
Vous êtes les champions de ce moderne drame
Qui à présent ne voit plus ni homme ni femme !
L’Homme n’est plus pour vous qu’ « homo » ou « hétéro »
Un être asexué, pareil aux escargots…
Avec pour pour intention d’altérer le langage
En voici une idée ! déformons le mariage !
Mais souffrez donc qu’un mot ait sa définition,
Qu’elle ne change pas pour les aspirations
De quelque échantillon dont les sottes idées
Confondent des slogans avec une pensée.
Ces dangereuses vues sont pour nous repoussoir
Et ferrailler contre elles est pour nous un devoir
Vous qui ne témoignez que morgue et vile haine
Ne croyez surtout pas que nous sommes en peine :
Si tel est le progrès qui nous vaut ce mépris
De la part de benêts qui abhorrent l’esprit
Nous devrons donc lutter contre votre arrogance
Même s’il faut pour cela subir votre violence !
Alors nous lancerons, même la corde au cou :
« Le voici, notre honneur : N’être pas comme vous ! ».
Paysan breton
Le R&N a besoin de vous !
ContribuerFaire un don
Dernières dépêches : [NOUVEAUTÉ] Sortie du jeu de société chrétien « Theopolis » • Retour de la communion sur les lèvres à Paris • Etats et GAFA : l’alliance impie est en marche • [CHRISTIANOPHOBIE] Retour sur le concert raté d’Anna von Hausswolff • [ÉGLISE] Les hussards de la modernité à l’assaut des derniers dogmes de l’Eglise • [IN MEMORIAM] Charles, entre idole des jeunes et divinité laïque • [CHRÉTIENTÉ] L’épée d’Haïfa et la chevalerie rêveuse • Le service public l’a décrété : le wokisme n’existe pas • [IN MEMORIAM] L’Heure des comptes viendra-t-elle bientôt ? • [IN MEMORIAM] 4 novembre 1793 : Louis de Salgues de Lescure
Le Rouge & le Noir est un site internet d’information, de réflexion et d’analyse. Son identité est fondamentalement catholique. Il n’est point la voix officielle de l’Église, ni même un représentant de l’Église ou de son clergé. Les auteurs n’engagent que leur propre conscience. En revanche, cette gazette-en-ligne se veut dans l’Église. Son universalité ne se dément point car elle admet en son sein les diverses « tendances » qui sont en communion avec l’évêque de Rome : depuis les modérés de La Croix jusqu’aux traditionalistes intransigeants.
© 2011-2025 Le Rouge & le Noir v. 3.0,
tous droits réservés.
Plan du site
• Se connecter •
Contact •
RSS 2.0